Papinou82

J'avais essayé il y a quelques temps de refaire de la brioche mais je n'avais pas trouvé cela très à mon goût. J'ai recommencé en changeant de moule en prenant des moules moyens pour brioche et voila le résultat.

Mamounette a trouvé cela à son goût, les infirmières qui passent le matin lui mettre ses bas de contention aussi elles ont même pu gouter, Mamounette le proposant.

Aujourd'hui l'aide ménagère a, elle aussi, eu droit à sa petite part pour dégustation. Perso, j'adore car pas trop sucrée, pas trop grasse et limitée en sel pour le cardiaque que je reste.

Recette très simple : 500 gr de farine pour brioche, 22 gr de levure, 240 ml de lait tempéré, 2 cuillers à soupe de sucre semoule, 2 œufs tempérés et 100 gr de beurre tempérés aussi. Passage au pétrin une dizaine de minutes puis réserver une heure environ pour laisser gonfler. Sortir la pâte, la dégazer puis reformer le pâton. je l'ai coupé en quatre pour mes quatre moules puis dans les moules, de nouveau un heure pour que ça regonfle puis 22 minutes au four à 180°C.

Voila un Scan pour rien, le radiologue prétendant ne pas avoir l'examen précédent pour comparaison. Gros mensonge car l'examen a été fait dans le même établissement.

Ensuite un PetScan et enfin la visite à l'oncologue. Enfin des paroles pour revigorer l'esprit à défaut du corps. La tumeur a perdu de son volume et le crabe s'étiole avec la tumeur. Pourtant je dois reconnaitre que je n'ai rien ressenti pendant et après le traitement ! L'attente fut longue et le manque de nouvelle faisait gamberger mais après tout c'est l'arrivée qui compte. La suite un examen cardiologique d'effort puis dans trois mois contrôle de l'anévrisme aortique, PetScan et oncologue et l'on repartira pour au moins trois mois.
Les déplacements sont de plus en plus fatiguant et pénibles. La gonarthrose ne s'améliore pas bien au contraire, quand à l'oxygénation elle chute à l'effort. Mais ça brasse bien pour autant, je reste autonome pour deux car Mamounette, ma moitié, ne se sort pas de sa thrombophlébite depuis novembre 2023. La science a encore des progrès à faire en matière de santé.

Allez, des gros poutous à toutes et à tous et des gros becs pour nos cousins d'outre atlantique.

Pour avoir complètement la banane, il serait nécessaire de ne pas se sentir balloté entre divers services. Un scan de contrôle dans le même service ou les précédents examens ont eu lieu et un radiologue qui dit qu'il ne peut faire de comparaison n'ayant pas les antécédents, ce serait risible dans une autre situation. J'avais de plus toutes les copies avec moi, mais ils ne m'ont rien demandé !

Malgré ça, je garde le moral, il faut dire que tant que du négatif n'est pas annoncé, cela reste du domaine du positif par présomption. Après tout, je dis toujours que le meilleur des médicaments c'est le moral. il engendre plein de réactions chimiques dans le corps avec des créations de molécules souvent bénéfiques. Ce qui ne se suffit pas en soit évidemment mais améliore les traitements.

Heureusement que l'on ne s’arrête pas aux seules lectures des sites de médecine sinon on se morfondrait encore plus. C'est aussi laconique que les déclarations des médecins qui ont tendances à tourner autour du pot. Parler de tumeur peut-être maligne est encore plus stressant à ma perception que de parler direct de cancer lorsque la biopsie l'a révélé. Après on cherche seul et ce peut-être pire.

Alors on attend encore la suite un nouveau PETScan fin de mois et de nouveau rencontre avec l'oncologue. J'espère que cette fois-ci ce ne sera pas pour redemander un nouvel examen. Surtout qu'en mai j'ai droit à un exercice d'effort échocardiographie-Doppler pour contrôle du cœur.
Pour Mamounette toujours sa thrombophlébite qui ne guérit pas gonflée le soir et dégonflée le matin sa jambe gauche et bien entendu une démarche loin de la satisfaire. De plus trouver un kiné qui se déplace c'est aussi dur que trouver un médecin en zone de manque.

Malgré tout ça, nos amitiés à celles et ceux
qui passent sur ce blog.

Poutous de Papinou et sa Mamounette.

Après un bref passage dans des hôtels, la rue Dezobry (historien, lexicographe né à Saint-Denis) fut un des premier domicile suivi rapidement par la place notre-Dame à deux pas de l'abbaye, basilique, cathédrale et nécropole royale.

C'était la période ou les gazomètres étaient à la place du fameux Stade de France et une grosse usine à gaz au quartier Landy rejetait bien des fumées expliquant les couleurs des bâtiments de l'époque.

Sur les photos en noir et blanc cela accentue le noir couvrant les bâtiments mais n'altère pas ma mémoire. À gauche les rues du grand pichet et du petit pichet ouvrant sur la face nord de la basilique.

Comme je poste en janvier, je ne peux passer à côté de cette vision de bien avant le réchauffement, 1954 surement, pourtant malgré la froideur, le souvenir n'est pas si mauvais de cette rue du petit pichet ouvrant sur la place notre-Dame. La vue est prise à droite du bâtiment de la vue de gauche suivante.

Voila le lieu de ma tendre enfance derrière la 4cv 1 pièce sans WC place notre-Dame. Enfin, pour terminer pour aujourd'hui, la première école (maternelle) ou j'ai trainé mes fonds de culotte courte rue Auguste Blanqui (créateur du journal "Ni Dieu ni Maître"). Le bâtiment de gauche de la photo de droite avec parement de brique rouge.

Une petite dernière pour la route !

Bon, après l'infarctus, l'emphysème, l'anévrisme aortique, ce petit cancer fait bien parler de lui. Prévu initialement d'être traité sur une machine à Toulouse avec une série de 6 à 8 séances, la machine est en panne. On change alors vers une machine différente à Montauban mais pour une série d'une vingtaine de séances.

Traitement qui va commencer le 23 et 24 décembre, puis 26 et 27...